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VIRGINIE GUÉRIN, UNE SERIAL ENTREPRENEURE ENGAGÉE

  • Qui êtes-vous ? Comment êtes-vous arrivée dans le monde de l’entrepreneuriat ?

Urbaniste de formation, ce que j’aime avant c’est le contact avec les autres et développer des partenariats durables pour construire des projets utiles à tous. J’ai été promoteur immobilier, directrice commerciale dans une PME. J’avais envie de plus, de définir la stratégie, de la mettre en oeuvre et puis j’avais un projet en tête. Depuis le début de ma carrière professionnelle, j’étais membre de la Jeune chambre économique, une association dans laquelle les jeunes apprennent à montrer des projets pour un impact dans leur communauté locale. A la naissance de mon 2e enfant, j’ai décidé de sauter le pas, j’avais monté plein de projets, pourquoi je n’arriverais pas à monter ma boîte ?

En fait, ce projet d’entrepreneur n’a jamais rencontré son public…C’était il y a 6 ans, j’ai depuis développé d’autres projets !

  • Pouvez-vous décrire en quelques mots vos différentes activités ?

Je suis tout d’abord Directrice Générale Associée du Cocottarium, particulièrement concentrée sur les enjeux business de l’entreprise. Grâce à des poulaillers urbains participatifs, nous sensibilisons à l’économie circulaire et au tri des biodéchets qui recrée de la cohésion au sein d’un quartier ou d’une entreprise. C’est aussi la 1e pierre pour engager la transition écologique pour fédérer les parties prenantes et engager la transition écologique pour des villes durables.


Je suis également conférencière et coach Zéro déchet sur la transition écologique avec une approche joyeuse et positive pour permettre aux autres d’entrer en transition par plaisir.


J’accompagne aussi le développement d’Asvola, où je suis également associée, cette entreprise accompagne les organisations pour adresser les enjeux environnementaux et sociétaux du numérique dans les organisations.

Je suis aussi Présidente du World CleanUp Day France, une association qui fédère les citoyens pour faire le 1er pas vers la transition en ramassant des déchets – une sorte de fête des voisins sans les déchets ! Nous visons le million de participant le 18 septembre prochain.


Et enfin, élue de la MACIF, une assurance mutualiste qui montre qu’on peut développer une grande entreprise en activant le partage de richesse, j’y représente les clients-sociétaires, une autre façon de porter les sujets de développement durable à une autre échelle.

  • Pourquoi avoir fait le choix d’être sur plusieurs projets à la fois ?

J’aime rencontrer des personnes différentes, aborder la complexité du monde et surtout interagir avec des ministres, des enfants, des associations. Mon moteur essentiel c’est l’autre, et faire en sorte que chacun puisse grandir et agir en créant un  monde qui lui correspond et qui soit durable.


Aves tous ces projets, je boucle la boucle, chaque projet permet de nourrir un écosystème global, au service de l’intérêt général dans un contexte joyeux et multiculturel, multisecteur.

  • Vous êtes entrepreneure et mère de famille, comment réussissez-vous à gérer ces deux casquettes ?

En fait, être maman c’est une chance car il faut être Shiva en quelque sorte. Etre maman, c’est déjà être entrepreneure en gérant toutes les composantes, de la logistique, de la pédagogie, de la négociation, de la gestion de la trésorerie !  C’est aussi ce que je fais tous les jours dans mon métier. Passer d’un sujet à l’autre oblige à être efficace en étant ici et maintenant, complètement concentrée sur ses sujets pour pouvoir ensuite avancer sur les autres dossiers. Et puis, quand on est maman, si on a une baisse de moral, les enfants sont de formidables vecteurs d’énergie !


En pratique, j’aménage mes horaires pour être présente auprès d’eux quand c’est important et je leur apprends à faire le diner pour les soirs où je suis sur une conférence en visio parce qu’ils savent que c’est important pour moi. On développe la coopération au service d’un écosystème qui est la famille. Ils ont maintenant 7 et 10 ans c’est plus facile aussi !

  • Quelles ont été vos expériences avec Poussin Communication ? Qu’est-ce que cela vous a apporté ?

Poussin c’est une bouffée d’oxygène dans le monde de la com ! J’ai rencontré Juliette alors que j’étais chez Astrolabe en couveuse. Le côté pragmatique accessible de l’agence et la qualité des interventions de l’équipe m’ont tout de suite plu. J’ai fait appel à Poussin Communication pour Asvola, qui est sur le numérique responsable, pour une charte graphique. Et puis quand on eu besoin de définir des campagnes de communication pour Cocottarium, Poussin allait de soi, entre poulettes on se comprend ! Chaque fois l’équipe répond présente, ce que j’aime c’est que c’est bien cadré et sans surprise mais pas sans créativité. Poussin Communication a aussi immédiatement répondu présent en mécénat de compétence pour accompagner le World CleanUp Day France, nous aider à prendre de la hauteur, ce qui n’est pas facile quand on est une petite équipe.

  • Quels sont selon vous les deux éléments essentiels d’une bonne communication ?

Tout d’abord, bien connaître la cible à qui on veut adresser son message est clé. Ensuite, réfléchir au verbatim pour un message percutant et qui déclenche l’engagement.

  • Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance

Se dire que l’impossible recule toujours lorsque l’on avance vers lui ! Et surtout, chaque jour être prêt à se remettre en question.

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